MédicamentsRapportés en pharmacie, que deviennent-ils ?
Lorsqu’ils sont déposés à la pharmacie, les médicaments non consommés sont tout simplement… incinérés.
1. Il n’y a aucun recyclage
En rapportant gélules et sirops inutilisés à la pharmacie, vous pensiez qu’ils étaient donnés à des nécessiteux ou qu’on en récupérait les composants ? Hé non ! Petit retour en arrière. En 1993, est mise en place une des premières filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), où les fabricants organisent et financent la fin de vie de ce qu’ils commercialisent. C’est celle des médicaments. L’apport volontaire en officine des produits non utilisés s’installe progressivement, qu’ils soient périmés ou devenus inutiles pour tel consommateur mais pouvant toujours servir. Une partie d’entre eux est alors distribuée à des fins humanitaires. Toutefois, constatant l’inadéquation des dons avec les besoins, le gouvernement les interdit en 2009. Depuis, la collecte ne sert qu’à éliminer les médicaments de façon sécurisée. Dès lors, le nom Cyclamed, donné au dispositif de récupération, prête à confusion : il n’y a aucun recyclage dans ce secteur !
2. Gérez bien votre armoire à pharmacie
La prévention d’abord ! Même si elle figure sur l’ordonnance, on ne se fait pas délivrer une spécialité qu’on possède déjà. Et pour la bobologie (ibuprofène et paracétamol, notamment), on n’est pas obligé de respecter au mois près les dates de péremption. Surtout, on se débarrasse des boîtes et des notices
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