Anne-Sophie Stamane
MédecinsEt les déserts avancent…
Sur tout le territoire, la population a des difficultés d’accès à la médecine générale. Salariat, délégation de tâches, formation : les collectivités se mettent en quatre pour attirer les praticiens.
Pénurie… Le mot est décidément en vogue dans le domaine sanitaire. En France, nous manquons de médicaments, nous manquons aussi de médecins. La situation est si ancrée dans le paysage que l’expression « déserts médicaux » est entrée dans le vocabulaire courant. Des pans entiers de la population sont désormais éloignés de l’offre de soins. Les politiques brandissent régulièrement la contrainte à l’installation comme solution ultime, mais sur le terrain, les collectivités s’évertuent à imaginer d’autres palliatifs.
À la recherche d’un médecin traitant
Jusqu’ici, tout va bien. Depuis le départ de son médecin traitant, « parti travailler à la Sécurité sociale » le 1er janvier dernier, Nicole n’a eu « besoin de rien ». Heureusement, car elle ne lui a pas trouvé de remplaçant. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. « J’ai cherché jusqu’à 30 kilomètres autour de notre village », assure-t-elle. Avant de « déplaquer », le généraliste a pris la précaution de lui rédiger une ordonnance pour l’année. « Celle qui travaillait avec lui veut bien me recevoir ponctuellement si nécessaire, mais elle refuse de devenir mon médecin référent, elle est surbookée. » Déménagement de la famille ou départ en retraite du praticien,
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