Médecine esthétiqueSans bistouri mais pas sans risque

Qu'on le déplore ou non, jamais le culte de l'apparence n'a été aussi prégnant que dans notre société. Au point que la hantise du vieillissement tourne parfois à l'obsession. Une manne pour les fabricants de cosmétiques qui exploitent le devoir de « look ». Mais face à l'efficacité réduite des crèmes de jouvence, la tentation est grande de passer à la vitesse supérieure. D'autant que le lifting n'est plus la seule solution pour se refaire une jeunesse du visage. À ceux et à celles que le bistouri effraie, la médecine offre aujourd'hui une palette de nouvelles techniques, apparemment plus légères et présentant donc a priori moins de risques. Mais, bien que la médecine esthétique ait fait de grands progrès, ces traitements sont loin d'être anodins. S'il est tentant d'y faire appel, la plus grande vigilance s'impose aussi bien dans le choix du traitement que dans celui du praticien. D'autant qu'il n'existe pas encore de diplôme spécialisé en médecine esthétique et que l'appât du gain peut inciter certains d'entre eux à jouer les apprentis sorciers, au mépris des risques qu'ils font courir à leurs patients. Tour d'horizon des principales techniques.