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Camille Gruhier
Les aménagements pour piétons sont-ils suffisants pour se rendre en toute sécurité à l’épicerie du coin ? Les bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont tenté l’expérience. Épique !
Novembre 2024. Nous voilà en plein cœur du « Plan vélo et marche 2023-2027 », lancé il y a deux ans par Élisabeth Borne, alors Première ministre. Un plan d’action qui nourrit « trois ambitions principales », peut-on lire sur le site du ministère de la Transition écologique : rendre le vélo accessible à tous, faire du vélo une alternative attractive à la voiture et un levier pour notre économie. Initiation dès l’école, incitations fiscales pour encourager le « élotaf », primes à l’achat, stationnement sécurisé dans les immeubles, développement des réseaux de pistes cyclables… Tout a été prévu. Du moins, pour le vélo.
L’incitation à la marche ? Elle apparaît bien dans le plan, mais plus loin, sous la forme d’un petit programme national de soutien aux mobilités piétonnes, baptisé ID-Marche (initiative pour le développement de la marche). Ainsi, 4 millions d’euros ont été débloqués pour accompagner les politiques locales (contre 1,5 milliard pour les pistes cyclables). Et un concours annuel, sobrement nommé « Espaces publics exemplaires pour la marche », dote cinq municipalités de 100 000 € afin de les aider à financer un projet d’aménagement. Ainsi, cette année, à Boisset-lès-Montrond (Loire, 1 200 habitants),
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Juliette Vacant
Observatoire de la consommation
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