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Camille Gruhier
Smartphones, objets connectés, géolocalisation… Soutenue par l’État, l’innovation se presse aux portes de la téléassistance pour personnes âgées. Elle
est même indispensable au renouveau du secteur.
Anne-Sophie en rit aujourd’hui mais se souvient d’une sacrée frayeur. « En pleine nuit, nous avons reçu un coup de fil nous prévenant que ma grand-mère avait déclenché l’alerte. Nous nous sommes immédiatement rendus sur place, mais nous n’avions pas la clé… Les pompiers allaient casser un carreau lorsque ma grand-mère a ouvert la porte, sans comprendre cette agitation : elle s’était endormie sur son médaillon… » Ouf, fausse alerte ! C’est assez fréquent chez les bénéficiaires d’un service de téléassistance à domicile. C’est même la principale limite de ces systèmes qui ont assez peu évolué depuis trente ans. Leur principe : un télétransmetteur installé à domicile permet à la personne âgée de communiquer, par liaison téléphonique, avec un plateau de téléassistance à l’écoute 7 j/7 et 24 h/24. Pour déclencher l’appel, il suffit de presser sur le bouton d’un bracelet ou d’un médaillon qu’on porte sur soi.
Près de 600 000 personnes âgées sont équipées, le système a fait ses preuves et les téléassisteurs vivotent. Seulement, à ronronner depuis des années, le secteur s’est enfoncé dans l’inertie. « La téléassistance doit absolument devenir numérique, mobile et automatique », résume Jérôme Arnaud,
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