ENQUÊTE

LogementVers un retour forcé au tout-électrique

D’un côté, le gouvernement allié au puissant lobby électrique, de l’autre, les bureaux d’études et les spécialistes de l’efficacité énergétique. Au centre, un enjeu crucial : va-t-on revenir au tout-électrique dans l’habitat ?

Le débat a de quoi rebuter tant il paraît technique. Les parties s’affrontent autour du « coefficient de conversion » de l’électricité. Pourtant, au-delà de ce terme qui ne parle qu’aux initiés, tout le monde est concerné. Le sujet porte en effet sur les modes de chauffage qui seront autorisés dans les logements construits à partir de 2021, autant dire demain. Depuis que les constructions neuves sont soumises à la réglementation thermique 2012 (RT 2012, lire encadré), les consommations d’énergie sont limitées à 50 kilowattheures par mètre carré (kWh/m2) par an, contre 130 kWh/m2 auparavant, voire 250 kWh/m2 si le chauffage était électrique ! Ces seuils s’expriment en énergie primaire, soit la quantité d’énergie à utiliser pour fournir 1 kWh au compteur de l’usager. Pour la plupart des énergies, c’est simple, elles existent dans la nature. L’électricité, elle, doit être fabriquée à partir de charbon, de fioul, de gaz et, particularisme hexagonal, surtout avec du nucléaire. Ainsi, en France, on consomme en moyenne 2,58 kWh pour produire 1 kWh d’électricité. C’est cela qu’on appelle le coefficient de conversion.

Alors que ce coefficient s’élève à 1

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Élisabeth Chesnais

Élisabeth Chesnais

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