ENQUÊTE

Logement neufLe trop-plein de labels

Au secours ! Entre tous les labels qui s’appliquent à la construction, bien malin qui s’y retrouve. En logement collectif ou en maison individuelle, c’est le bazar.

La simplification des normes est censée être engagée. Mais en matière de logement neuf, outre les multiples normes, la tendance reste à la multiplicité des certifications et des labels. Experts du bâtiment mis à part, personne n’y comprend rien. « Il existe plus d’une douzaine de labels principaux visant soit la performance énergétique, soit la performance environnementale, ou les deux, et qui sont souvent redondants, constate Rodrigue Leclech, du bureau d’études thermiques Pouget Consultants. Pro­fessionnels et usagers ont du mal à s’y retrouver. Prenons l’exemple du nouveau label d’État que les pouvoirs publics ont annoncé en novembre dernier pour préparer les futures exigences de la réglementation 2020. Il comporte quatre niveaux de performance énergétique et deux niveaux de performance environnementale, et les bureaux certificateurs ou les associations qui portent leurs propres labels vont y ajouter leur griffe et leurs petits plus. La lisibilité des labels est essentielle, mais leur nombre n’y aide pas. »

De fait, entre BBC, Effinergie+, Bepos Effinergie, Promotelec, NF Habitat… et les multiples combinaisons possibles entre les différents niveaux des labels et des certifications, il y a de quoi y perdre son latin. « Promoteurs et maîtres d’ouvrage, publics comme

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Élisabeth Chesnais

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