par Élisabeth Chesnais
LogementEconomies d'énergie, impôts réduits
Il y a du nouveau dans les aides de l'État accordées aux particuliers au nom des économies d'énergie et du développement durable. Le point sur toutes les modifications intervenues le 1er janvier.
Jusqu'à fin 2008, c'était assez simple. Grosso modo, dès qu'un particulier investissait dans les énergies renouvelables pour se chauffer ou produire de l'eau chaude, il avait droit à un crédit d'impôt de 50 % sur le matériel. Depuis le 1er janvier, c'est plus compliqué. Le solaire bénéficie toujours de 50 % mais le bois tombe à 40 % et, dès 2010, à 25 %. Et puis il y a le nouvel éco-prêt à taux zéro, qui présente l'avantage d'être cumulable avec le crédit d'impôt pour une même catégorie de travaux. Si le Grenelle de l'environnement a modifié la donne, les changements visent aussi à réduire le coût pour l'État de certaines aides. Le crédit d'impôt diminue sur les équipements qui se sont bien vendus.
Aides supprimées ou réduites
Certaines aides disparaissent purement et simplement. Les chaudières à basse température, qui bénéficiaient d'un crédit d'impôt de 15 %, n'y ont plus droit. Il n'y a aucune raison de s'en plaindre puisque les chaudières à condensation, plus efficaces et donc plus économes en énergie, continuent, elles, à avoir droit à un crédit d'impôt de 25 %. Cette mesure devrait orienter le marché du chauffage central vers les matériels les plus performants.
L'autre suppression concerne les pompes à chaleur air/air, autrement dit les
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Élisabeth Chesnais
Lire aussi





