Morgan Bourven
Locations saisonnièresToujours un bon plan ?
Mettre à disposition des touristes sa résidence principale ou secondaire apparaît comme un moyen simple de générer un revenu complémentaire. Depuis l’arrivée d’Airbnb en France, en 2012, cette activité a connu un essor ininterrompu – même pendant la crise sanitaire.
Gagner de l’argent avec ce qui vous coûte le plus cher : votre logement. Telle est la promesse des plateformes de mise en relation entre propriétaires et vacanciers. Si cette activité est relativement ancienne – le premier gîte rural français a ouvert à La Javie (Alpes-de-Haute-Provence) en 1951 et la fédération Gîtes de France a été créée en 1973 –, elle a connu une forte évolution depuis l’arrivée en France, en 2012, d’Airbnb. « Nous sommes désormais un nom, un adjectif et un verbe, s’amuse Emmanuel Marill, directeur général Europe, Moyen-Orient & Afrique du géant américain. Notre succès se résume à un triptyque : la simplicité d’usage, le besoin de générer des revenus (Airbnb est né après la crise de 2008) et la volonté des touristes de voyager de manière plus authentique, en recréant leur cocon familial ailleurs. » Évidemment, le formidable essor d’Internet joue également un rôle déterminant ici. Sur le segment des locations de vacances, 72 % du revenu total proviendra des réservations en ligne d’ici à 2025, contre les deux tiers aujourd’hui, nous prédit l’institut Statista. Et le nombre d’utilisateurs de sites spécialisés devrait
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