
Laurence Delain-David
Même très peu rémunérés, les livrets réglementés doivent conserver une place centrale dans la panoplie de base de l’épargnant pour au moins trois raisons : leur simplicité, leur sécurité et leur fiscalité.
Vendus dans tous les réseaux bancaires et ouverts à tous dès la naissance (on ne peut détenir plus d’un exemplaire par personne, mais chaque membre d’une même famille peut avoir le sien), le livret A (et le livret Bleu du Crédit mutuel) est accessible sans frais moyennant une mise minimale de 10 €. Totalement liquide et profitant d’un capital garanti par l’État, il permet de faire fructifier jusqu’à 22 950 € de dépôts sans avoir à acquitter d’impôts ni de prélèvements sociaux (actuellement fixés à 15,5 %) sur les revenus capitalisés. Plus restreint dans son fonctionnement puisque seuls les contribuables peuvent en détenir un, le LDD permet, lui, de valoriser dans les mêmes conditions jusqu’à 12 000 €. « Même peu rentable, cette poche de liquidités doit rester gonflée au maximum », conseille Guillaume Clavel, président fondateur du site de comparaison de tarifs et produits bancaires Panorabanques.com. Les ménages plus modestes peuvent, en sus, opter pour un livret d’épargne populaire (LEP). Ce support de trésorerie, également garanti par l’État et totalement défiscalisé, rapporte actuellement 1,5 % pour un maximum de versement de 7 700 € (chaque conjoint
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Laurence Delain-David
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