ENQUÊTE

Livre électroniqueÊtre à la page coûte cher

De retour, le livre électronique veut s'inviter sous le sapin. Mais son prix, auquel s'ajoute celui des oeuvres, à peine moins chères qu'en version papier, peut être dissuasif. Autant que les verrous numériques, encore une fois de la partie.

Près de dix ans après un premier lancement raté, le livre électronique intéresse à nouveau éditeurs, auteurs et distributeurs. Le site de vente en ligne Pixmania.com et les boutiques Surcouf vendent ainsi le Cybook Gen 3 de Bookeen depuis plusieurs semaines. Tandis que la Fnac s'est associée à Hachette pour commercialiser le Sony Reader PRS-505.

Il faut admettre que la lecture est plutôt agréable. Contrairement aux écrans de baladeurs multimédias (type Archos), ceux des livres électroniques ne sont pas rétroéclairés. Impossible, donc, de lire dans le noir mais le confort de lecture est similaire à celui d'un livre papier. Le poids est raisonnable (174 g pour le Cybook Gen 3, 260 g pour le Sony Reader), l'autonomie annoncée bonne (respectivement 6 800 et 8 000 pages) et les capacités de stockage, extensibles via des cartes mémoire, permettent d'embarquer des centaines d'ouvrages. De plus, il est possible de prendre des notes ou encore de faire des recherches par mot-clé. Enfin, pour télécharger les textes, il suffit de connecter le lecteur à son ordinateur avec un câble USB.

Usage restreint

Des milliers d'oeuvres sont disponibles sur le Web,

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Camille Gruhier

Camille Gruhier

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