Arnaud de Blauwe
Lignes à grande vitesseLa contestation va bon train
Le Grenelle de l'environnement insiste sur la création de nouvelles lignes de TGV. Mais la pertinence de certains projets est remise en cause, comme en Provence-Côte d'Azur.
D'ici à 2020, pas moins de 2 000 km de lignes à grande vitesse (LGV) : tel est l'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement et rappelé cet automne dans le plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy. Pour certaines lignes, les travaux ont commencé (LGV Rhin-Rhône) ou les procédures sont ficelées (LGV Bretagne-Pays-de-Loire). Mais la plupart sont encore dans les cartons... et parfois déjà contestées. C'est le cas de celle qui doit prolonger la LGV existante Paris-Marseille jusqu'à Nice.
Chère et inutile ?
« Non à la LGV », « Seillons-sur-Argens dit non à la ligne LGV »... Le long des routes du haut Var, le ton est donné. Maire de Pontevès (Var), Jean-Marc Étienne a pris la tête de la contestation. « Deux autres tracés sont envisagés : un à l'extrême sud, qui relie les grandes agglomérations, et un au centre qui longerait l'autoroute A8, explique l'élu. Mais comme le premier est jugé trop coûteux et compliqué, et que le second se heurte à l'opposition du conseil général du Var, je crains que, par défaut, on choisisse de passer par chez nous. » Dans le sillage de Pontevès, vingt-quatre communes sont mobilisées contre cet hypothétique tracé. « D'abord, celui-ci viendrait balafrer des zones forestières, des parcelles viticoles et des terres
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