Hélène Ardesa
Les prêts étudiants... à l'étude
À l'approche de la rentrée universitaire, la question du financement des études supérieures revient à l'ordre du jour. L'aide des parents, les bourses ou les petits boulots ne suffisant pas toujours à faire face, bien souvent le recours à un crédit bancaire s'avère la seule solution. Les banquiers le savent bien : pour attirer les jeunes, ils proposent tous des offres spéciales «prêts étudiants» qui méritent d'être examinées avec soin !
Les prêts dits «étudiants» correspondent en réalité à des prêts personnels que vous pourrez demander sans qu'il soit nécessaire d'indiquer à l'organisme prêtreur l'usage que vous souhaitez en faire. Ce type de prêts entre donc dans le champ de l'article L311-3 du code de la consommation. Le banquier doit établir une offre et le souscripteur bénéficie d'un délai de rétractation de sept jours à dater de l'acceptation de cette dernière. Les prêts étudiants présentent cependant certaines caractéristiques bien particulières. En effet, c'est un des rares cas où le banquier consent à accorder un prêt à quelqu'un qui dispose d'un très faible revenu, voire d'aucun ! Mais la population estudiantine intéresse les banques car c'est là qu'elles recrutent leurs futurs clients et, bien sûr, elles essayent d'attirer ceux qui, poursuivant des études destinées à leur assurer de brillantes carrières, seront qualifiés, ensuite, de clients
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