Laurence Delain-David
Les placements éthiques et solidairesFace à la crise
Il y a un an, l'effondrement des marchés financiers consécutif à la crise des subprimes a fait voler en éclat bien des certitudes et des repères, mais aussi redonné la part belle aux notions d'éthique et de responsabilité. Aujourd'hui, plusieurs formes d'épargne dite « solidaire » ou « socialement responsable » permettent d'investir différemment et de donner du sens à vos placements. À condition bien sûr de savoir ce que l'on souscrit !
Qui connaît l'épargne solidaire ?
Encore embryonnaires il y a dix ans, les sommes collectées au titre des placements solidaires ont été multipliées par sept entre 2000 et 2008. Et il ne s'agit sans doute que d'un début. « La notoriété de l'épargne solidaire ne cesse de croître auprès du grand public », se félicite-t-on chez Finansol. Chaque année, depuis sept ans, l'association réalise, en partenariat avec le journal La Croix et l'institut Ipsos, un baromètre de la Finance solidaire. Dans la dernière édition datant du début juin, 40 % des Français déclarent avoir entendu parler de l'épargne solidaire. Ils n'étaient que 35 % dans ce cas en 2008 et... 13 % en 2001.
Cette notion est particulièrement bien identifiée par les cadres supérieurs (61 % la connaissent) et les personnes bénéficiant des plus hauts revenus (48 %). Mais, en un an, le pourcentage de personnes disposant d'un revenu modeste ayant
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