Marie Castets
Les «fraudes» sur le terrain
Chaque jour (et parfois la nuit!) les 2073 enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) traquent sur le terrain les contrevenants aux lois, règles et bons usages de la consommation. De restaurants en viennoiseries et... casse-auto, nous les avons suivis dans leur mission de protection des consommateurs.
On aurait tort de penser que les enquêtes réalisées par les agents de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sont initiées par les seules plaintes des consommateurs. Au contraire, 80% d'entre elles environ concernent des litiges... qui ne relèvent pas de la compétence de l'administration en question. Son rôle n'est pas, en effet, de résoudre les conflits dans l'intérêt d'une seule personne (les associations de consommateurs et les tribunaux sont là pour ça), mais plutôt dans l'intérêt général de l'ensemble des consommateurs. Les 20% de protestations restantes qui entrent dans ce cadre, ne font, quant à elles, l'objet d'une investigation qu'à la double condition d'être assumées par leurs auteurs et suffisamment précises quant aux griefs relatés.
«On ne peut pas partir bille en tête sur une plainte anonyme. Et pour une plainte par téléphone, nous demandons toujours une confirmation écrite» explique Jacques Nicot, directeur de l'unité de Montpellier. Propos corroborés par son homologue de Beauvais: «Les courriers qui fournissent un
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