Virginie Bourgeois
Les agences côté vendeur
Si notre enquête montre que les acquéreurs potentiels ne trouvent pas les services qu'ils sont en droit d'attendre d'un professionnel, les vendeurs sont-ils mieux lotis ?
Agents immobiliers
Premier service mis en avant par les agences: l'évaluation du bien par des experts de l'immobilier. Chaque professionnel met en avant son propre système d'évaluation. En règle générale, il est tout simplement basé sur les dernières ventes réalisées par l'agence elle-même dans le quartier pour des appartements équivalents. La raison? Les agences n'ont pas accès à un fichier commun qui enregistrerait le prix de l'ensemble des transactions réalisées dans un secteur géographique donné. Le seul fichier de ce type a été mis en place par les notaires. Mais il est peu utilisé par les agents immobiliers. «La Chambre des notaires nous demande 21 340 euros / 140 000 F par an pour accéder au fichier Paris Ile-de-France, explique un représentant du groupe Foncia. Une somme bien trop importante pour des moyennes qui ne sont publiées que six mois après les ventes réelles. Autrement dit, ce n'est pas une valeur sûre dans un marché qui évolue très rapidement.» Le prix proposé par l'agence peut de toute façon être discuté par le vendeur. Ce dernier doit se méfier d'une tendance du professionnel à sous-estimer le prix des logements afin de vendre au plus vite. Les quatre commerciaux qui se sont déplacés au domicile d'un de nos enquêteurs, à Paris, lui ont proposé de mettre
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