Sophie Cousin
Le nezUn rempart fragile contre les infections
Chargé de faire barrage aux virus, bactéries et pollens qui y entrent lors de l’inspiration, le nez constitue un rempart efficace mais pas invincible. Le Covid a été l’occasion d’en apprendre plus sur le fonctionnement de sa muqueuse, porte d’entrée des rhinites et sinusites.
C’est par lui que les virus et les bactéries hivernaux entrent dans notre organisme et nous affaiblissent. Au moment de la pandémie, plusieurs articles scientifiques ont d’ailleurs montré comment le Covid-19 était avant tout une infection nasale qui, sous certaines conditions, s’étendait à des zones pulmonaires. Le nez est en effet le filtre de la respiration, doté de deux fonctions principales : conditionner l’air inspiré en l’humidifiant et en le réchauffant ; éliminer de nombreuses molécules présentes dans l’air (virus, bactéries, poussières, pollens, champignons…).
À l’intérieur du nez, une fine membrane en tapisse les parois : c’est la muqueuse nasale, dont le rôle majeur a été mis en lumière lors des infections par le virus du Sars-CoV2. Recouverte de mucus – une substance composée d’eau, de sel et de glycoprotéines –, elle forme une barrière protectrice face aux agents pathogènes qui pénètrent dans notre nez. Toutefois, cette barrière n’est pas infaillible. Elle cède parfois devant les assauts répétés des virus respiratoires.
Un barrage pas infranchissable
Bien avant l’épidémie de Covid, les scientifiques James Di Santo et Darragh Duffy
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