Catherine Sokolsky
Le médicament au volant
Beaucoup d'entre nous ignrent que le médicament qu'ils ont avalé le matin augmente sensiblement leur risque d'être victime d'un accident de la route. Un travail important de classification des médicaments vient d'être effectué.
La somnolence, un effet secondaire trop ignoré
Si la lourde responsabilité de l'alcool concernant les accidents de la route est une affaire entendue depuis longtemps, celle des médicaments l'est beaucoup moins. Les notices de certains d'entre eux attirent bien l'attention sur «le risque possible de somnolence chez les conducteurs ou les utilisateurs de machine», mais la mise en garde reste hypothétique et trop vague pour vraiment alerter leurs usagers qui, d'ailleurs, ne lisent pas suffisamment lesdites notices.
Réglementation à deux vitesses
Depuis un décret du printemps 1999, l'apposition d'un pictogramme est obligatoire sur le conditionnement des médicaments qui peuvent altérer les capacités à conduire un véhicule (ou à utiliser des machines dangereuses). Cependant, cette marque distinctive ne figure pas encore sur tous les médicaments. Son absence est d'ailleurs fort regrettable sur les spécialités d'automédication comme Fervex, Actifed ou Humex Fournier.
Curieusement -et ceci explique sûrement cela- la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques n'est pas engagée de la même manière selon qu'il s'agisse de médicaments de prescription
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