Elsa Casalegno
Le match carbone de la Saint-ValentinRose du Kenya ou fleur locale ?
Le jour de la Saint-Valentin, 8 acheteurs de fleurs sur 10 optent pour des roses. Ces fleurs ont généralement un bilan environnemental déplorable. Existe-t-il des alternatives ?
Le 14 février, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, des files d’hommes serpenteront sur les trottoirs, jusqu’aux boutiques des fleuristes. En ce jour de la Saint-Valentin, ils se plieront au cliché : acheter un bouquet pour l’élue de leur cœur. Plus d’un million de fleurs se vendent ce jour-là, dont les deux tiers sont des roses rouges, symboles de l’amour. Si romantique… et si dommageable pour le climat ! Car toutes les fleurs n’ont pas la même empreinte carbone.
En concurrence, on trouve d’une part les roses rouges qui, à cette saison, sont importées, provenant à 85 % de destinations lointaines (Kenya, Éthiopie, Équateur, Colombie essentiellement). D’autre part, les fleurs locales, cultivées en plein champ ou sous serre non chauffée dont les espèces et variétés changent au fil des saisons. Et la gagnante de ce match est la fleur locale et de saison, sans conteste. Un bouquet varié de 15 fleurs françaises produit en effet 1,7 kg d’équivalent CO2 (eqCO2) tandis qu’un bouquet de 15 fleurs importées (7 roses et 3 gypsophiles du Kenya, et 5 lilas des Pays-Bas par exemple) émet 36 kg eqCO2.
Le bilan désastreux de la rose venue de loin
En plein cœur de l’hiver, la plupart des roses proviennent
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