ENQUÊTE

Le garagiste révise sa facture

Peu scrupuleux, un garagiste facture une révision et des plaquettes de frein, alors que le scooter avait été entretenu quinze jours plus tôt.

Christian habite en banlieue mais travaille à Paris. Un trajet quotidien qu’il lui est difficile de réaliser en transports en commun. De plus, il est amené à se déplacer plusieurs fois par jour. La solution passe par le deux-roues, qui lui assure autonomie et rapidité. Devenu un véritable outil de travail, le scooter est bichonné par Christian, qui respecte scrupuleusement les préconisations d’entretien du constructeur. En toute logique, il fait réaliser la révision à 21 133 km le 14 décembre dernier. Pour 227,25 €, sont au programme la vérification générale (qui inclut la pression des pneus et un contrôle de sécurité) ainsi que la vidange avec changement du filtre à huile et du filtre à air. Le scooter est paré pour rouler sans souci. C’est du moins ce que l’on est en droit d’espérer d’un professionnel. La suite prouvera que non.

Courroie explosée en 200 km

Quand il reprend son engin, Christian est satisfait. Le moteur démarre au quart de tour. Voilà la mécanique repartie pour 6 000 km, échéance de la prochaine révision. Mais, quinze jours plus tard, et à peine 200 km parcourus pour cause de congés, c’est le drame. Lancé sur le périphérique parisien, le moteur monte en régime de façon inopinée et le scooter ralentit sa progression, jusqu’à l’arrêt complet en catastrophe au bord de la route. Dépité, Christian

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Yves Martin

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