Hélène Martin
Le DuflotScellier nouvelle vague
La nature immobilière a horreur du vide. Le Scellier à peine passé aux oubliettes, voici déjà mis à l’eau le Duflot, avec à peu près les mêmes ingrédients : une réduction d’impôt offerte à tous ceux qui acceptent d’investir dans le neuf en vue de loger des locataires. Faut-il plonger ou rester sagement sur le rivage ?
Pierre, André, Louis, Gilles, François et les autres*…
Avec les vicissitudes qu’il connaît depuis un quart de siècle, l’immobilier locatif vit au rythme des béquilles fiscales auxquelles nos ministres du logement successifs et un député ont associé leurs noms à défaut de leurs prénoms. Les dispositifs de défiscalisation de l’investissement locatif se suivent à une vitesse effrénée..., appuyés sur une logique commune : offrir une carotte fiscale, sous forme d’allègement d’impôt sur le revenu, à tous ceux qui acceptent d’investir leur argent pour loger leurs concitoyens à la recherche d’un toit. Côté avantages fiscaux, c’est le grand écart. Certains dispositifs ont été des petits paradis fiscaux pour les investisseurs, tandis que d’autres ont connu des flops retentissants, soit que les contreparties étaient trop draconiennes, soit que la carotte fiscale promise ait été insuffisamment goûteuse.
Le Scellier vit ses derniers jours et s’éteint à la fin de l’année 2012, mais voici déjà le Duflot, du nom de l’actuelle ministre
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