Florence Humbert
Le boom de l'occasionLes grandes enseignes contre-attaquent
Face à l’essor du marché de l’occasion, la distribution traditionnelle veut sa part du gâteau. Pas sûr que ça fonctionne…
Trocs, recycleries, brocantes et maintenant ventes de seconde main sur Internet. Pendant longtemps, le commerce classique n’a pas vu venir la menace. Seules quelques enseignes avaient anticipé ces nouvelles attentes des consommateurs, comme la Fnac, positionnée très tôt sur la photo et le high-tech d’occasion. Ou Décathlon, avec son Trocathlon – des opérations de dépôt-vente d’articles de sport entre particuliers en magasins dès 1986, sur Internet aujourd’hui. Ou encore comme le groupe Ïdkids (Oxybul, Okaïdi…), dont les événements Ïdtroc en boutiques concernent les livres jeunesse (dès 2010), le textile et les jouets (depuis 2016). Mais, face au succès insolent du Boncoin ou de Vinted, les chaînes d’hypermarché ne pouvaient rester sans réagir et tentent désormais de rattraper leur retard. Auchan est le premier à s’être lancé sur le segment des vêtements, en association avec Patatam, une entreprise spécialisée dans la collecte de fripes qui sont ensuite triées (50 % des dépôts sont refusés), nettoyées et remises en vente, avec une offre à prix unique : tee-shirts à 3 €, pantalons à 8 € ou robes à 10 €, quelle qu’en soit la marque.
Dans l’espace dédié du supermarché, un service de collecte de vieux vêtements est aussi disponible, qui donne lieu à la remise d’un bon d’achat de 5 € maximum à valoir sur le
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