Nicolas Cervin
La clause bénéficiaire en question
Arme à double tranchant, la clause bénéficiaire incluse dans votre contrat d'assurance vie peut aussi bien vous permettre de transmettre un patrimoine en franchise de droits de succession à la personne de votre choix que se retourner contre vous en vous interdisant de disposer librement du capital amassé sur votre contrat. Autant y regarder à deux fois avant de la rédiger !
Pas anodine du tout, la clause bénéficiaire, la plupart du temps une formule type inscrite dans votre contrat d'assurance vie à laquelle vous n'avez pas forcément prêté attention au moment de la signature. Nombre d'idées reçues circulent à son sujet: vous pensez, par exemple, qu'il suffit de mentionner le nom de votre conjoint et «à défaut» celui de vos enfants pour préserver les intérêts de votre famille et lui garantir, à votre décès, la transmission du capital épargné sur le contrat. Pas si sûr si, entre temps, vous vous êtes remarié et avez omis de modifier la clause.
Vous ignorez aussi sans doute qu'une fois la désignation expressément acceptée par le bénéficiaire lui-même, celle-ci est irrévocable: vous ne pourrez plus en choisir d'autre et n'aurez même plus la possibilité de disposer du capital de votre contrat sans son accord.
Vous avez des excuses! Car si les assureurs et autres prescripteurs de contrats d'assurance vie savent très bien faire valoir l'intérêt fiscal de la clause bénéficiaire (qui devrait vous permettre de transmettre une part non
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