Élisa Oudin
La Banque postaleMieux que les autres, vraiment ?
En tête de notre enquête satisfaction, La Banque postale affiche depuis toujours sa différence : « moins chère », « plus transparente » et « plus accessible aux foyers à faibles revenus ». Cette bonne réputation est-elle toujours fondée ?
La Banque postale (LBP) se serait bien passée de cette publicité. Elle a été reconnue coupable, jeudi 6 février 2014, de « rupture unilatérale » de contrat par un tribunal de proximité (à Bourgoin-Jallieu, Isère). En cause : la décision de prélever les clients titulaires d’une carte à débit différé le dernier jour du mois et non plus le 5 du mois suivant… Une annonce plutôt mal accueillie par les clients, notamment ceux qui se sont retrouvés à découvert en fin de mois ! Dans leurs courriers, ils sont nombreux à dénoncer le nouveau virage « commercial » pris par l’établissement. Si les clients semblent toujours aimer leur vieille banque, ils auraient aussi beaucoup de reproches à lui adresser…
Différente, mais de moins en moins
En 2006, les anciens services financiers de la Poste deviennent officiellement LBP, filiale bancaire de la Poste. Les choses s’accélèrent. Il s’agit d’offrir au client tout le panel des services bancaires : en plus du compte courant, du livret et du prêt immobilier, une gamme complète de crédits à la consommation, d’assurances, de contrats prévoyance… et, d’ici peu, du
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