Marie Castets
L'indemnisation des victimes d'AZF
>> DES BRAISES ENCORE CHAUDES
Le 21 septembre 2001, l'usine AZF explose. Les dégâts humains et matériels sont considérables. Le 31 octobre, une convention d'indemnisation des victimes est conclue. Elle réunit le Gema (Groupement d'entreprises mutuelles d'assurance), Grande Paroisse SA/groupe Total-Fina-Elf et ses assureurs, le Savim (Service d'aide aux victimes, d'information et de médiation), la ville de Toulouse, ainsi que plusieurs de ses institutions. A savoir, l'Ordre des avocats, le Service de médecine légale, la Compagnie des experts près la cour d'appel et la CPAM (caisse primaire d'assurance maladie). La FFSA (Fédération française des sociétés d'assuran-ce), déjà engagée dans un accord avec Total, refuse d'y adhérer, mais prend l'engagement d'en respecter les grands principes. Des procédures simplifiées et rapides de règlement amiable sont promises sur le terrain, mais leur application ne devient effective qu'au prix d'épiques batailles.
> Bilan nuancé
Plus d'un an après l'explosion, la situation des sinistrés reste loin d'être satisfaisante. Psychologiquement, le traumatisme existe toujours. Matériellement, seuls 20% des dossiers ont été clôturés, selon les associations de défense. Au regard de l'ampleur d'une catastrophe à laquelle personne ne s'était préparé, la FFSA fait état d'une bonne gestion de la situation. Mais les victimes dénoncent un retard inacceptable. Les assureurs expliquent ces lenteurs par les rapports d'experts, longs, et les difficultés rencontrées
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