L'accessibilité dans la cité

Ce fut une première mondiale ! En 1987, les Grenoblois lançaient un tramway d'un nouveau type, tournant du même coup une page dans l'histoire de l'accessibilité. Cette merveille, dotée d'un plancher bas, d'une plate-forme rétractable et d'aménagements intérieurs (large porte, absence de barre centrale, emplacement réservé au fauteuil roulant...), s'allie à des quais surélevés. "Le succès a été immédiat, explique Claude Baret, du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC). La hausse de fréquentation du tramway a été de 15% en trois mois alors que l'on attendait 20% de plus en deux ans."

La raison en est simple, les autres usagers ont vite compris que ce qui était bon pour les personnes en fauteuil roulant l'était aussi pour eux. Le bénéfice était même double. D'une part, un gain de temps dû à l'absence de marches, d'où une augmentation des fréquences, avec un tram toutes les sept minutes au lieu de toutes les dix; d'autre part, un supplément de confort. Autre aspect positif, une nette diminution des chutes et des fractures du col du fémur chez les personnes âgées.

Penser que l'accessibilité ne