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Arnaud de Blauwe
On savait la justice civile et pénale de cette ville agitée par des affaires. Et l'on découvre que la justice administrative est aussi touchée.
À Nice, après le tribunal de grande instance (TGI), c'est au tour du tribunal administratif (TA) d'être dans la tourmente(1). Et, même s'il n'y officie pas, le procureur de la République, Éric de Montgolfier (2), est attentif à ce qui se passe dans sa ville. «À certains égards, il semble que le président de la juridiction administrative (Jean-Marc Le Gars, arrivé ici il y a quinze mois) ait trouvé une situation comparable à celle que j'ai découverte à mon arrivée au TGI, en 1999», affirme-t-il à Que Choisir. Une mission d'inspection s'est rendue sur place, fin 2004: elle a en effet pataugé dans un drôle de marigot !
L'accusation est portée par Christian Boitel, un avocat qui ferraille devant la juridiction niçoise sur des dossiers d'urbanisme et d'environnement: «L'objectif caché de l'inspection était de "dégager" Norbert Calderaro, le président de la chambre compétente sur ces questions, qui a annulé de nombreux projets.» «Magistrat indépendant et rigoureux», pour ses défenseurs (associations, notamment). «Magistrat de parti pris qui bloque tous les aménagements», selon ses détracteurs (élus, autorités de l'État, promoteurs...). «L'intérêt public, ce n'est pas seulement la défense des petits oiseaux, tranche Marc Durand-Viel, chef de la
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Arnaud de Blauwe
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