Jeux vidéoLes éditeurs jouent avec nos nerfs
Multiplication des bugs, difficultés pour revendre certains jeux, manque d’information... la grogne monte parmi les amateurs de jeux vidéo.
Vous voyez toujours le joueur moyen comme un adolescent passant ses nuits à tirer sur des zombies ? Vous avez tout faux. Selon le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), 63 % des Français de 10 ans ou plus auraient déjà joué à un jeu vidéo. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, les femmes sont désormais majoritaires (52 %). Un engouement (dû au succès des jeux sur téléphones portables) qui ne doit pas cacher une hausse des mécontentements. Rarement, en effet, la grogne des accros aux jeux vidéo, surtout ceux sur PC et console, n’avait atteint un tel niveau, comme en témoignent les nombreux courriers reçus à Que Choisir.
Bugs en série
Premier motif d’insatisfaction et de loin : la multiplication des bugs qui viennent perturber le déroulement de certains jeux. Dans le meilleur des cas, le personnage que vous contrôlez se met subitement à courir à l’envers ou la voiture que vous pilotez passe à travers un mur sans la moindre rayure. Mais les conséquences sont parfois beaucoup plus gênantes. Au moment de sa sortie, le jeu de tir Rage de l’éditeur Bethesda Softworks, par exemple, était incompatible avec certaines cartes graphiques d’ordinateurs. Résultat : pendant plusieurs jours, à peine la moitié des acheteurs ont pu y jouer. Les possesseurs de Might and Magic Heroes VI (Ubisoft) et de Call of Duty Black ops
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