Morgan Bourven
Jeux vidéoLes acheteurs essuient les plâtres
Criblés de bugs ou incomplets, les jeux vidéo nécessitent souvent le téléchargement de correctifs pour fonctionner de manière optimale. La faute à des dates de lancement que les éditeurs rechignent à repousser pour les peaufiner.
Imaginez-vous acheter un album de votre artiste préféré et réaliser, à l’écoute, que les chansons ne sont pas terminées et qu’il vous faut les télécharger ? Ou acquérir les épreuves non corrigées d’un livre contre la promesse qu’il sera échangé plus tard ? Ces pratiques, impensables ailleurs, sont monnaie courante dans le monde du jeu vidéo. Après avoir dépensé 40 ou 60 € pour s’offrir un titre, les joueurs doivent bien souvent prendre leur mal en patience pour en profiter pleinement. De longues heures sont nécessaires pour télécharger des correctifs (les « patchs ») qui effaceront les bugs du jeu, amélioreront ses performances, voire ajouteront du contenu que les développeurs n’ont pas eu le temps de graver sur le disque.
La rentabilité passe avant la qualité
Les patchs ont pour intérêt de corriger à distance des problèmes détectés après la sortie du titre. Mais ils sont vite passés du statut de soupape de sécurité à celui de mauvaise habitude. Plus que de simples correctifs, ils ont pris de l’importance et très rares sont les jeux qui, le jour de leur sortie, n’en ont pas besoin. Gears of War 4 (pour console Xbox One) est sorti en octobre dernier avec un patch de 11 Go, ce qui
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