ENQUÊTE

IVGTrente ans, l'heure des bilans

En 1975, la loi Veil légalisait l'interruption volontaire de grossesse. Chaque année, 200 000 femmes environ y ont recours. Tout n'est pas réglé pour autant : rétention d'information, manque de moyens sont encore à déplorer.

Adoptée le 28 novembre 1974, la loi Veil mettait un terme définitif à la pénalisation des femmes désireuses d'interrompre leur grossesse en autorisant l'IVG (interruption volontaire de grossesse). Trois décennies plus tard, les risques d'infections et de décès sont quasiment nuls. L'allongement des délais de prise en charge introduit par la loi du 4 juillet 2001, passés de 12 à 14 semaines d'aménorrhée (SA), a permis de réduire considérablement les départs à l'étranger. «De l'ordre de 80 %», estime le Dr Paul Cesbron, membre du conseil d'administration de l'Ancic (Association nationale des centres d'interruptions de grossesse et de contraception). Mais, en dépit d'aménagements législatifs successifs, les difficultés ?que personne ne conteste? persistent pour les femmes désireuses d'avorter: rétention d'informations, application partielle de la loi, carence de moyens, fermeture de services...

Au MFPF (Mouvement français pour le planning familial), Maïté Albagly, secrétaire générale, est catégorique : «Les délais sont un véritable problème dans les hôpitaux publics. Ils ont d'ailleurs tendance à s'allonger.» Comment l'expliquer? «Les cliniques privées ont supprimé pas mal de lits ?environ 40%

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Marie Castets

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