Frédérique Lehmann
Investir dans les voitures de collection
Parmi les placements plaisir, les voitures de collection tiennent bon la rampe !
« Le marché de la voiture de collection a, pour certains modèles, vu ses prix doubler en cinq ans », explique François Melcion, directeur du Salon Rétromobile, rendez-vous annuel au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, des amateurs et collectionneurs de voitures anciennes. Selon le Financial Times, le prix des voitures de collection aurait explosé d’environ 400 % en dix ans. Bien plus encore que les œuvres d’art, le vin ou les montres de collection.
Qu’est-ce qu’une voiture de collection ?
Une voiture ancienne n’est pas forcément une voiture de collection au sens fiscal du terme. Cela a son importance car la qualification « d’objet de collection » l’exonère de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Une circulaire du 16 janvier 2013 du ministère de l’Économie et des Finances fixe les critères pour qu’un véhicule à moteur (voiture ou moto) puisse être ainsi qualifié. Il doit d’abord présenter les caractéristiques propres à tout objet pour être admis au sein d’une collection, à savoir la rareté, une valeur relativement élevée, ne pas être utilisé conformément à sa destination initiale (vous pouvez rouler avec mais n’irez pas forcément tous les jours faire les courses avec !), faire l’objet de transactions particulières en dehors du commerce habituel. Il doit en outre présenter un intérêt historique. Selon la jurisprudence européenne, sont concernés les véhicules
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