Frédérique Lehmann
Investir dans les montres anciennes
Depuis la fin des années 1990, le marché de l’horlogerie ne cesse de séduire des investisseurs toujours plus nombreux, Français comme étrangers (Américains, Asiatiques…).
Renaissance intervenue toutefois après une période noire, de 1975 à 1995, avec le succès rencontré par les montres à quartz qui ont vu la clientèle se détourner des montres à remontage mécanique classique. En 1980, la production de montres mécaniques était trois fois moins importante qu’en 1970. Depuis, les grandes marques horlogères ont réagi et ont compris tout l’intérêt de cultiver leur mythe fondateur : on ne porte pas seulement une Breitling, mais la montre préférée des aviateurs d’exception.
Ce qui fait la valeur d’une montre
Tout comme le vin ou le marché de l’art, le secteur autrefois réservé à une élite fortunée s’est considérablement démocratisé. « Si le marché est très actif depuis une vingtaine d’années, après une période de forte spéculation il y a cinq ou dix ans, il s’est stabilisé depuis 2009 avec un juste équilibre entre l’offre et la demande. Le marché est sain et particulièrement développé, en Europe de l’ouest notamment, avec les Italiens et les Espagnols, grands amateurs de montres », souligne Christian Odin, président fondateur de Crésus, leader en France de la commercialisation de montres de luxe d’occasion. Si les grandes marques suisses comme Rolex, Patek Philippe, Jaeger-LeCoultre, Breitling, Officine Panerai,
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