Frédérique Lehmann
Investir dans le vinLe vin sans déboires
Quand le vin est tiré, il faut le boire ! Mais on peut aussi attendre qu’il prenne de la bouteille et de la valeur pour mieux le négocier. Placement plaisir, investir dans le vin, c’est tout un art, qu’il faut savoir maîtriser sans succomber à l’ivresse de la spéculation.
Petrus, Yquem, Mouton-Rothschild, Romanée-Conti… Des noms prestigieux qui font rêver les amateurs de vins, mais pas seulement. Avec la crise, la baisse de rendements des produits d’épargne classiques (comptes sur livrets, assurance vie...), le durcissement de la fiscalité, le secteur du vin intéresse les investisseurs, particuliers comme institutionnels. Par ailleurs, en à peine quelques années, le marché du vin s’est internationalisé. Symbole de la culture et de l’art de vivre français, le secteur en pleine explosion séduit de plus en plus une clientèle internationale : américaine, russe, mais également asiatique et plus particulièrement chinoise ou encore brésilienne.
Le marché des grands crus a enregistré, depuis 2007, une progression de 89 % pendant que l’indice Cac 40 perdait, quant à lui, 25 % de sa valeur (selon iDealwine). Se constituer une cave est donc une bonne façon d’allier plaisir et rendement intéressant. Mais pas question de se lancer à l’aveuglette. Tout comme le marché de l’art contemporain, certaines règles sont à connaître afin de faire les bons choix et profiter au mieux de ce marché en pleine
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