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Arnaud de Blauwe
Si l'on en croit vos courriers, les opérateurs de téléphonie mobile se moquent complètement des soucis de leurs abonnés. Témoignages à charge.
Plus de 27 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles et combien de mécontents? Sûrement beaucoup. Avec le nombre de dossiers qui s'accumulent sur les bureaux des associations de consommateurs et de l'Administration, l'affaire tourne même au scandale. La révélation que les opérateurs, géants de notre économie -France Télécom (Itinéris/Ola), Vivendi (SFR) et Bouygues (Bouygues Télécom)- sont des nains dans leurs relations clients vaut également pour leurs affidés, les SCS(1). Preuve du malaise, c'est dans l'Hexagone que l'on change le plus de réseaux (un taux de renouvellement de 30%). Un cercle vicieux, les défauts d'un opérateur se retrouvant chez les deux autres. Voici donc les raisons qui justifient notre coup de gueule.
En juin dernier, le ministère en charge de la consommation annonçait fièrement que les contrats de téléphonie mobile avaient (enfin!) été nettoyés d'une pléiade de clauses abusives (QC n° 372, p. 5). Certaines ont, hélas! la vie dure. En cas de perturbations sur le réseau, les opérateurs écrivent ainsi que, par principe, ils ne peuvent être tenus pour responsables. Inacceptable! Tous refusent également de céder sur
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Arnaud de Blauwe
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