Fabienne Maleysson
Index glycémiquePas si simple
Sucres rapides, sucres lents... leurs rôles dans la sécrétion d'insuline est assez complexe.
Avant, tout semblait enfantin. Il y avait les sucres simples et les complexes. Les premiers étaient aussi appelés sucres rapides, les seconds sucres lents. Un fruit ou un bonbon ? Sucre rapide. Du pain ou des pommes de terre ? Sucre lent. Foin de cette vision simpliste, aujourd'hui, on ne jure plus que par l'index glycémique et ces catégories volent en éclats. L'index glycémique d'un aliment, c'est, pour simplifier, sa capacité à faire grimper la glycémie (taux de sucre dans le sang) de manière plus ou moins importante et plus ou moins prolongée. Avec les aliments à index glycémique bas, le taux de sucre du sang augmente modérément ; l'insuline, hormone qui permet aux tissus d'utiliser ce sucre, est sécrétée en petite quantité, la sensation de satiété s'installe durablement, aucune conséquence défavorable n'est constatée. Au contraire, avec ceux à index glycémique élevé, la glycémie grimpe en flèche, du coup l'insuline est aussi sécrétée en abondance. Puis la glycémie ne tarde pas à redescendre très bas, provoquant une sensation de faim beaucoup plus précoce. Pis, on a alors tendance à s'orienter à nouveau vers des aliments à index glycémique élevé. Le cercle vicieux. À long terme, les risques de diabète, d'obésité, de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers sont augmentés. Aujourd'hui, la notion d'index glycémique s'est affinée : on parle de
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