Hélène Martin
Incidents bancairesÇa paie !
Qu’ils soient ou non de votre fait, les incidents bancaires vous sont facturés au prix fort.
Toutes les banques présentent, sur leurs guides tarifaires, une partie inélégamment intitulée « Irrégularités et incidents ». Sauf la Banque Pouyanne qui se contente d’un sobre « Incidents ». Mais, quels que soient les termes employés, le glaive de la facturation s’abat lourdement sur celui qui sort des clous du fonctionnement « normal » (comme elles disent) de son compte.
Cumul de commissions
Les banques ont beau s’en plaindre, les comptes à découvert représentent une vraie manne, grâce aux cumuls de commissions et frais : le découvert proprement dit (16 % d’intérêts en moyenne), mais aussi nombre de frais périphériques. Hormis les rares cas où le législateur a fixé des plafonds chiffrés, chaque banque s’est créée son petit univers de commissions et frais sous des grilles tarifaires et des appellations « maison », rendant la comparaison difficile. Une unification des pratiques avec des intitulés identiques assurerait une meilleure information des consommateurs.
Chèque sans provision : des limites légales
Après avoir été la vache à lait bancaire, le chèque « en bois » voit ses frais limités à des plafonds légaux. L’ensemble des frais prélevés par la banque ne peut excéder 30 € pour chaque chèque rejeté d’un montant égal ou inférieur à 30 €, le forfait de frais passe à 50 € si la valeur du chèque impayé est supérieure à 50 €. La plupart des banques appliquent ces
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter