Olivier Puren
Impôt sur le revenuPourquoi ça coince ?
Des réformes successives en un laps de temps très court… et une hausse de l’impôt pour la majorité des contribuables…
Des hausses d’impôt massives
Initiées dès le début des années 2010 pour répondre à la crise, les hausses d’impôts vont se succéder à un rythme beaucoup plus soutenu entre 2012 et 2014. Le gel du barème de l’impôt, voté fin 2011, est maintenu pendant deux ans, l’exonération des heures supplémentaires est supprimée, la fiscalité de l’épargne est alignée sur celle du travail, une tranche d’imposition à 45 % et une taxe à 75 % sur les hauts revenus sont créées, le système du quotient familial est revu à la baisse à deux reprises, les mutuelles d’entreprise et les majorations de retraite pour charges de famille deviennent imposables, etc. Résultat, tous les contribuables ont vu leurs impôts augmenter à partir de 2012. La non-revalorisation du barème fiscal en 2012 et 2013 a rendu imposables près de 2 millions de ménages modestes qui ne l’étaient pas jusqu’alors.
Des ménages privés du même coup d'aides sociales et d’exonérations fiscales (d’impôts locaux notamment). Plusieurs millions de salariés vont être impactés par la fiscalisation des heures supplémentaires en 2012, puis par celle des mutuelles d’entreprise en 2013. Certaines réformes décidées en 2013 et 2014 (tranche à 45 %, quotient familial, revenus de l’épargne, majoration de retraite) vont également coûter cher aux contribuables les plus aisés.
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