Rosine Maiolo
Implants et prothèses dentairesUn voyage pour retrouver le sourire
Ceux qui passent les frontières ne recherchent pas des mains plus expertes ou des soins non proposés en France. Ce sont les tarifs et les délais qui les poussent à partir.
« J’ai quelques patients qui sont allés en Hongrie, en Roumanie, parfois en Tunisie pour faire des implants. Mais la démarche reste très marginale, surtout depuis que la convention de la Sécurité sociale a changé », témoigne Fabienne Capon, chirurgienne-dentiste à La Ciotat (13). Elle fait référence aux mesures entrées en vigueur le 1er janvier 2020, afin de lutter contre les inégalités d’accès aux soins et le renoncement. Désormais, un praticien est tenu de vous proposer un panier 100 % santé pour vos prothèses, c’est-à-dire intégralement remboursé si vous avez une complémentaire.
Il comprend, pour les « dents du sourire » (celles de devant), des bridges et des couronnes céramo-métalliques – armature en métal recouverte de céramique de la couleur des dents – et, pour les autres, des couronnes tout métal. Un second panier offre, pour les dents intermédiaires, des tarifs maîtrisés avec des couronnes céramo-métalliques. Bien sûr, vous restez libre d’opter, si vous en avez les moyens, pour des techniques et/ou des matériaux plus sophistiqués, notamment des prothèses entièrement en céramique. Mais alors les tarifs sont libres. « Rien n’est prévu pour les implants, poursuit la professionnelle. Et, comme c’est encore très cher, certains patients n’hésitent pas à partir dans un autre
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