ENQUÊTE

ImmobilierL’étape cruciale de l’avant-contrat

Une fois qu’il a signé le compromis ou la promesse de vente, l’acquéreur dispose de 10 jours pour se rétracter sans se justifier. Un temps qu’il faut mettre à profit pour sécuriser la transaction.

Un engagement souvent trop rapide

Le déséquilibre entre l’offre et la demande est tel, sur le marché immobilier, que les candidats acquéreurs sont fréquemment obligés de faire une offre d’achat immédiatement après leur première visite, s’ils souhaitent augmenter leurs chances de remporter le bien. Mais, lorsque l’on se décide trop rapidement, on prend plus de risques. D’autant qu’au stade de la découverte du logement, les vendeurs (particuliers ou agences) ne livrent pas d’éléments, ou peu. Généralement, les diagnostics ne sont pas encore effectués, les documents de copropriété sont insuffisants, etc. Pourtant, selon la loi, certains renseignements doivent déjà figurer sur l’annonce, comme le diagnostic de performance énergétique, le nombre de lots dans la copropriété ou le montant moyen annuel des charges. La concurrence est si rude que certains professionnels travaillent même sans mandat, donc en toute illégalité. Ce n’est qu’une fois l’acheteur trouvé qu’ils régularisent la situation. Laurène Roux, avocate à Toulon, tire la sonnette d’alarme : « Dès qu’un agent immobilier ferre un acquéreur, il veut passer par la case notaire au plus vite. Or, il faut garder à l’esprit qu’il n’est pas juriste. Quand il presse l’acheteur de

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Rosine Maiolo

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