ENQUÊTE

ImmobilierGare à l’effet d’optique

Comme les autres classes d’actifs, l’immobilier voit ses rendements décliner et sa fiscalité se faire plus lourde que celle appliquée aux revenus financiers.

Chouchou des investisseurs, le placement immobilier génère pourtant maintes polémiques. Certains d'entre eux considèrent que la pierre, « c’est du solide », passant sous silence l’éclatement de la bulle immobilière des années quatre-vingt-dix qui a fait chuter les prix de 20 % par an pendant quatre ans, de même que la perte de valeur des biens dans bon nombre de petites villes ces dernières années. D’autres au contraire vilipendent le régime des relations locatives qui ferait la part belle aux locataires. Et tous de hurler contre le « matraquage fiscal » de cet actif, oubliant les régimes de défiscalisation de cet investissement (Pinel, Denormandie, etc.). Attardons-nous un instant sur les loyers perçus dans le secteur des logements d’habitation. 

Des loyers résidentiels indexés

Quelle que soit l’évolution des prix et, le cas échéant, des dispositifs d’encadrement (dans les zones tendues) ou de plafonnement des loyers des investissements défiscalisés, les revenus immobiliers suivent-ils l’inflation ? L’indice de référence des loyers (IRL) est certes calculé à partir de la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. Mais l’évolution annuelle de cet indice est inférieure à l’inflation. L’augmentation annuelle maximale

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Viviane Cartairade

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