Élisa Oudin
ImmobilierDes agences sans toit ni loi
La concurrence fait rage sur le marché immobilier. Elle est d’autant plus exacerbée que des réseaux d’un nouveau genre sont apparus. Sans agences, ils regroupent des commerciaux indépendants souvent formés à la va-vite et… incompétents. Petit tour d’horizon des pratiques contestables de certains professionnels.
Le consommateur l’ignore la plupart du temps. Pourtant, il a de moins en moins affaire à de véritables agents immobiliers, pourvus de la carte professionnelle attestant de leurs compétences (voir encadré Nos conseils)… En face de lui, il a bien souvent des commerciaux qui agissent par délégation d’un agent immobilier. Rien de neuf à première vue. La loi du 2 janvier 1970 (dite loi Hoguet), qui régit la profession, autorise cette pratique depuis une quarantaine d’années. Et les réseaux de franchisés, notamment, ont recruté en masse des « négociateurs salariés ». En fait, des commerciaux rémunérés partiellement à la commission. Mais un pas supplémentaire a été franchi avec la création de réseaux immobiliers d’agents commerciaux indépendants travaillant à domicile. Idimmo a été le précurseur en 1997, À la lucarne de l’immobilier a suivi en 2003, puis Optimhome en 2006, Propriétés privées en 2007, CapiFrance en 2008.
Point commun entre ces entreprises d’un nouveau genre : pas d’agences, uniquement un site Internet, un siège avec un minimum de salariés et un service
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