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Fabienne Maleysson
Reportages spectaculaires, campagnes des associations écologistes, l'huile de palme est sur la sellette. À son passif, un bilan environnemental désastreux et une piètre qualité nutritionnelle.
À tous les coups l'on gagne ! Les services consommateurs appelés pour savoir ce que cachait la mention « graisse (ou huile) végétale » visible dans la liste d'ingrédients de divers produits alimentaires nous ont tous, sans exception, apporté la même réponse : de l'huile de palme. Une belle unanimité rassemblant Ferrero (Nutella), Nestlé (Chocapic), Danone (Tuc, Prince), United Biscuits (BN), Intersnack (Chips Vico, Munster Munch), Kellogg's (1)... Les magasins bio ne sont pas en reste. Une certaine frange de leurs clients souhaitant éviter le beurre (végétaliens, allergiques réels ou imaginaires au lait), l'huile de palme revient plus souvent qu'à son tour même dans des produits traditionnellement « pur beurre » (madeleines, sablés...).
C'est la traduction concrète d'une réalité macroéconomique : le marché de l'huile de palme a explosé ces dernières années. En trente ans, sa production a quasiment quadruplé. Les produits alimentaires représentent les trois quarts des débouchés, suivis par les cosmétiques, puis l'industrie chimique et les agrocarburants. L'intérêt croissant des industriels de l'alimentaire pour cet oléagineux exotique - produit à 90 % en Malaisie et Indonésie - s'explique d'abord par son prix, dû à l'excellent
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Fabienne Maleysson
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