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Marie Bourdellès
Les hard-discounters veulent se débarrasser de leur image austère pour épouser les tendances de la consommation, axées sur la qualité à coûts maîtrisés. Malgré cette montée en gamme, ils restent les moins chers. Attention, les relevés de prix de cette enquête ont été réalisés du 16 au 30 novembre 2019 donc bien en amont de la crise du coronavirus qui a pu avoir une influence sur les prix pratiqués dans la grande distribution en général.
La méthode
Du 16 au 30 novembre 2019, les bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont relevé les prix dans 1 115 magasins de hard-discount (Aldi, Colruyt, Leader Price, Lidl et Netto) à travers 73 départements. Les prix ont aussi été collectés dans 3 204 grandes surfaces alimentaires classiques via leur site drive. Notre panier comporte 50 produits de 7 rayons (droguerie-parfurmerie-hygiène, frais non laitiers, surgelés, épicerie salée, épicerie sucrée, laitages, boissons) : 43 sont sous marques de distributeur (MDD), 7 de marques nationales. Pour calculer sa valeur globale, nous avons appliqué des coefficients de pondération selon la nature des enseignes. Le hard-discount est environ 10 % moins cher grâce aux prix compétitifs de ses produits sous MDD.
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Marine Perier-Dulhoste
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