ENQUÊTE

HabitatUn ascenseur pour valoriser votre bien

Face au vieillissement de la population, il ne fait aucun doute que les logements avec ascenseur disposent d’un sérieux atout. À l’heure d’investir et de vous doter d’un équipement de mobilité verticale, une analyse coût-avantage s’impose.

Quand il s’agit de se projeter à un âge avancé, ou souffrant d’une altération de leurs facultés, nos concitoyens s’imaginent plus volontiers rester chez eux que d’intégrer un logement plus petit et plus accessible ou, pire, une maison de retraite. La perspective de déménager et de laisser derrière soi ses souvenirs, ses habitudes, son quartier… apparaît comme un traumatisme ou un déchirement. Toutefois, rester au sein du cocon familial s’avère souvent irréaliste au regard du lieu occupé : maison à étage ou dotée d’un entresol, appartement situé dans un immeuble dépourvu d’ascenseur… « Sans oublier que, dans les années 1950, 1960 et 1970, on a créé des rez-de-chaussée surélevés, des rampes de garage semi-enterrées… afin de réaliser des économies de construction. Autant de marches à affronter en raison de l’envie et du choix des Français de continuer à vivre dans leur domicile », analyse Alain Meslier, délégué général de la Fédération des ascenseurs. In fine, les séniors ayant un bien accessible de plain-pied depuis la voie publique sans escalier ni perron font figure d’exception.

Certes, depuis 2019, le seuil d’obligation d’installation d’un ascenseur dans tous les

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Rosine Maiolo

Rosine Maiolo

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