ENQUÊTE

Guides gastronomiquesÀ consommer modérément

Les polémiques autour du suicide de Bernard Loiseau, puis la parution de plusieurs ouvrages ont écorné l'image des guides gastronomiques. Si l'on peut y piocher des suggestions utiles, il n'y a pas lieu de les considérer comme parole d'évangile.

Si vous voulez entendre dire du bien de la critique gastronomique, ne vous adressez surtout pas à un critique gastronomique ! Dès lors que l'on parle métier avec l'un d'eux, c'est une avalanche de propos acerbes sur les pratiques des confrères. Oh ! votre interlocuteur, bien sûr, est irréprochable. Mais le reste de la profession... «Machin, son seul plaisir, c'est de se faire inviter chez les plus grands avec toute sa famille», siffle l'un. «Vous pouvez demander aux restaurateurs, ils ne voient jamais personne à part moi», lâche un autre. «J'ai rencontré l'autre jour l'un de mes collègues, chroniqueur gastronomique. Nous avons échangé quelques idées et j'en suis ressorti tout appauvri», persifle un troisième (1).

Des témoignages accablants

Une saine confraternité récemment illustrée dans Food business, un brouillon de pamphlet écrit sous pseudonyme par de jeunes critiques selon lesquels copinage et vénalité seraient les deux mamelles de la gastronomie française. Quelques semaines plus tard, L'inspecteur se met à table(2) en remet une couche. Pascal Rémy, inspecteur du guide Michelin, licencié depuis, y décrit son quotidien. Le mythe du plus que centenaire

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