ENQUÊTE

Foyers-logementsComme chez soi, en mieux

Assez peu connus, les ­foyers-logements ­reviennent au goût du jour. À mi-chemin entre domicile et maison de retraite, ils méritent le détour.

Les formules foisonnent : foyers-logements, résidences-services, villages ­seniors, etc. Point commun : ces structures proposent aux retraités cherchant à rompre leur isolement des logements collectifs où chacun reste maître chez soi tout en profitant de services adaptés : restauration, animations, présence de personnel… Leurs différences ? Elles s’adressent soit à des locataires, soit à des copropriétaires ; les unes remplissent une mission d’intérêt général et d’utilité sociale, d’autres pas ; certaines proposent un « projet de vie », d’autres non. Quant au coût mensuel, il varie autant que les revenus des résidents.

Né dans les années 60, le logement-foyer est peu connu, il accueille pourtant près de 120 000 seniors, soit le quart de ceux hébergés en structures médico-sociales. Il s’inscrit dans le schéma gérontologique départemental, comme la maison de retraite mais, à la différence de celle-ci, il accueille des personnes encore valides (voir encadré "Les établissements : Mode d'emploi"). Les principaux motifs d’entrée sont le besoin de compagnie, de sécurité et le rapprochement familial. L’âge moyen tourne autour de 80 ans, mais on y trouve des sexagénaires comme des centenaires. La durée moyenne de séjour est de 5 ans.

Le chaînon manquant

La formule semblait tombée en désuétude, les retraités

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Micaëlla Moran

Micaëlla Moran

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