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Elsa Casalegno
Branches mortes, cimes décharnées, arbres desséchés… nos forêts souffrent. Elles supportent mal la répétition des sécheresses. Leur adaptation à un climat plus chaud sera difficile.
« On voit la forêt mourir », se désespère un technicien forestier en montrant des pins desséchés, les branches mortes qui jonchent le sol et les aiguilles clairsemées. Les alertes sur le mauvais état d’un nombre croissant d’arbres se multiplient, et peu d’espèces sont épargnées. « Les premiers dépérissements qui ont eu lieu après la canicule de 2003 avaient surtout touché des essences plantées : le pin sylvestre dans le Sud-Est, le sapin et l’épicéa en plaine, explique Brigitte Musch, coordinatrice nationale des ressources génétiques forestières à l’Office national des forêts (ONF). Désormais, les espèces endémiques comme le hêtre et le chêne sont également concernées. » Car les forêts affrontent la même menace existentielle que les humains : le changement climatique, qui draine dans son sillage un cortège de maux.
Le stress lié aux températures élevées et au manque d’eau provoque des dépérissements massifs. Les forêts ont une grande capacité à résister aux aléas climatiques, mais pas quand ils se succèdent d’année en année. Résultat, « une baisse de la croissance et une hausse de la mortalité », constate Olivier Baubet, du
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Fabrice Pouliquen
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