
Élisa Oudin
Votre conseiller bancaire ne vous a pas encore proposé de transférer une partie des fonds de votre contrat d’assurance vie sur des fonds euro-croissance ? Cela ne devrait pas tarder… Réfléchissez avant de signer.
C’est la « nouveauté » de l’année au rayon épargne ! Les nombreux arguments sur les fonds euro-croissance pour séduire les consommateurs se multiplient : plus rentables, sécurisés, bons pour l’économie française, etc. Pourtant, si l’on se penche plus attentivement sur leur composition, on se rend compte que la réalité est beaucoup moins attrayante. C’est pourquoi nous vous proposons de décrypter, point par point, le discours commercial de ces nouveaux fonds.
Actuellement, il existe une douzaine de fonds sur le marché : Afer Eurocroissance (contrat élaboré avec Aviva), Agipi Eurocroissance (contrat conçu avec Axa), Croissance 70 et G Croissance 2014 de Generali Assurances, Eurocroissance 100 et Eurocroissance Patrimoine de Cardif Assurance, BNP Paribas Eurocroissance, Predica Objectif programmé de Crédit agricole assurances, etc. Chaudement encouragés par l’État et consacrés par le décret du 4 septembre 2014 (voir encadré), tous les fonds offrent une forme de garantie du capital investi, tout en proposant de réorienter une partie de l’épargne dans des placements plus risqués (actions de sociétés), pour favoriser le financement de l’économie française... en échange d’une promesse de
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Élisa Oudin
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