ENQUÊTE

FleursLe marché français en péril ?

Alors que nos fleurs viennent de toujours plus loin, sans garantie sur leur origine ni leur qualité, producteurs et clients se voient imposer les prix des Bourses mondiales… Plongée dans un secteur paradoxal, dont l’image a été entachée par des scandales sociaux et environnementaux.

Le ballet débute dès l’aurore au marché aux fleurs d’Hyères (83). C’est là que tout se joue, quatre jours par semaine, comme ce lundi de début janvier. Les « vendeurs », une dizaine d’experts employés par la Société d’intérêt collectif agricole (Sica), examinent les lots dans les entrepôts frigorifiques à 5 heures du matin. Chacun s’assure, pour les espèces dont il s’occupe, que les végétaux présentés en bottes respectent les exigences des cahiers des charges, tout en vérifiant que les niveaux de prix qu’il a en tête correspondent bien à la qualité. Pendant ce temps, juste derrière les portes coulissantes, les acheteurs s’installent dans les gradins. Lorsque les enchères débutent, ce matin-là, une cinquantaine de personnes, majoritairement des grossistes, sont calmement assises à leur pupitre, en plus de quatre autres, connectées à distance. Tirés par des opérateurs, trois serpents de chariots remplis de fleurs défilent au pied des acheteurs. Sur les écrans, les mises à prix s’affichent, avec le nom des producteurs et les quantités disponibles pour chaque lot. Suivant le principe des enchères dégressives, à chaque seconde, le tarif diminue de

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Ivan Logvenoff

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