Pascale Barlet
Financement participatifMoins rentable qu’un livret A
Encouragé par les pouvoirs publics, le financement participatif, dit crowdfunding, connaît un véritable essor. À raison ? Pour en avoir le cœur net, l’UFC-Que Choisir a mené une étude sur les plateformes d’investissement aux entreprises, qui promettent aux épargnants des rendements peut-être un peu trop beaux pour être vrais.
Un rendement brut annuel de 4 à 10 %, par les temps qui courent, cela fait rêver. Il faut dire que les produits d’épargne dits classiques affichent des taux d’intérêts exceptionnellement bas. C’est le cas du livret A et du livret de développement durable social et solidaire (ancien Codevi), tombés à 0,75 % net. Quant au PEL (plan épargne logement), son taux chute de 1,5 à 1 %. Même l’assurance vie, encore plébiscitée par les Français, ne rapporte qu’entre 2,5 et 4 % dans le meilleur des cas. Bref, pour ceux qui ont quelques économies à faire fructifier, le contexte n’est pas très généreux. Et les épargnants, en quête d’outils de placement plus performants, sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par le financement participatif. Appelé aussi crowdfunding, ce mode de financement apparu dans les années 2000 a d’abord séduit une frange marginale d’épargnants. Ces derniers souhaitaient favoriser, via un don, un projet en général culturel et contester le fait que les banques rechignent à accorder un crédit à de petits entrepreneurs si le risque leur semble
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Matthieu Robin